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1960/1962 : s’installer, vivre avec des exercices de tir, préparer les cultures

Les premiers contacts entre l’INRA et les services de l’armée (l’ETBS : Établissements d’Expériences Techniques de Bourges), propriétaires et utilisateurs du Domaine de Bourges (consistant en un polygone d’essais de 12 000 ha datant de 1960) ont été établis avec la visite de différents responsables de l’INRA dont Jacques Poly, Raymond Février, Bertrand-Roger Lévy 1 ainsi que de nombreux chercheurs en génétique.

Créé en 1962 sur des terrains militaires, le Domaine dit de Bourges s’est constitué au fil des années de quatre élevages expérimentaux répartis sur deux territoires : à Osmoy, sur le Domaine de la Sapinière et à Avord, sur le Domaine de Galle.

À la Sapinière sont menées des recherches sur les ovins. Le thème majeur a été pendant longtemps l’augmentation du nombre d’agneaux nés et élevés par portée. Depuis quelques années, l’activité s’est élargie d’abord à la génétique des aptitudes à la croissance, aux qualités bouchères et à la consommation d’aliments, puis à la génétique de la résistance aux maladies. A Galle sont regroupés les trois autres élevages (porcins, caprins et bovins) :  à l’élevage bovin, où sont évaluées les aptitudes bouchères et les qualités maternelles, les recherches ont d’abord porté sur des comparaisons entre races et l’optimisation de leur utilisation pour s’orienter ensuite vers le déterminisme génétique de la croissance musculaire et de ses relations avec les qualités de viande et les qualités d’élevage.

1964/1965 : les équipements et les bâtiments se développent : l’expérimentation commence

Au Domaine de la Sapinière : Pierre Cattin-Vidal, qui a pris en charge l’unité mécanographique du département, est remplacé par Maurice Molenat comme “responsable parisien”. Pierre Vieillard, un ancien de l’INRA, président de la SICAVYL, conseille la gestion du domaine.

Au Domaine de Galle : Un plan de masse d’installation des unités porcine et caprine est élaboré, un hangar à matériel est monté. Les aménagements conçus pour Galle copiaient ceux de la Sapinière, mais les réalités de terrain contredisent parfois les vues “sur papier”.

1965 : après les ovins, les porcins

Au Domaine de la Sapinière : l’effectif atteint 1000 ovins, avec les quatre races de départ et les croisés. Ce melting pot ovin suscite les convoitises d’une jeune scientifique (Jeanne Pujol-Grosclaude) et de son technicien (Gérard Ruffet), qui viennent prélever le sang des agneaux et des mères pour l’étudier de plus près.

Au Domaine de Galle : l’unité de Travaux Fonciers (UTF), service de l’INRA dirigé par Paul Puyaubert, réalise les plateformes pour la chèvrerie (200 places), la maternité et l’atelier d’engraissement des porcs (10 bâtiments de 120 porcs) dans le vallon de Galle, surnommé à l’époque par le professeur Charlet, le “Dien Bien-Phu du porc”.

1966 : les bovins et les caprins viennent rejoindre les ovins et les porcins

Au Domaine de la Sapinière : la bergerie C (400 places) est construite par l’UTF avec des crédits de la DGRST (Délégation générale de la recherche scientifique et technique).

Au Domaine de Galle : à l'élevage porcin, la moitié de la maternité porcine est construite, puis à l'élevage caprin se construisent un hangar et une salle de traite (2 x 10 places).

1967/1968: les constructions continuent...

Au Domaine de la Sapinière : les bureaux actuels et une infirmerie pour les ovins.

Au Domaine de Galle : la chèvrerie de cabris et quatre pavillons de fonction.

1969/1970 : Avec les premiers résultats des recherches et la mise en place du Vachotron, s’achève la première génération d’expérimentations

2009 : Fermeture de l’élevage Porcin

2017 : Fermeture du Vachotron Galle Bovin

2020/2021 :  Construction de la nouvelle chèvrerie et de la Halle de Phénotypage sur Osmoy ; réunion de tous les pôles (ovin, caprin, végétal) sur le même site, au Domaine de la Sapinière.