Projets Caprins

P3R réalise des projets de recherche en collaboration étroite avec les acteurs des filières caprines.

 

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LIPOMEC

La lipolyse est une hydrolyse des triglycérides, lipides majoritaires du lait, par la lipase, une lipoprotéine. Cette réaction métabolique produit des acides gras à courte chaîne, réduisant la qualité du lait en lui donnant un goût rance. Les facteurs à l’origine de la lipolyse spontanée, sont multiples (pratiques d’élevage et de traite, physiologie, génétique) et leurs interactions sont complexes. Le projet LIPOMEC a pour objectif une meilleure compréhension de ces mécanismes. Le projet se décompose en deux axes de recherches : 1) évaluer l’effet d’une restriction alimentaire sur les mécanismes de lipolyse spontanée et 2) élaborer une équation de prédiction de la lipolyse chez les caprins par spectrométrie moyen infra-rouge, à partir de 400 échantillons de lait analysés.

Ce projet a été financé par l’Agence Nationale de la Recherche et APIS-GENE.

RESILAIT

Le projet RESILAIT a pour thème le développement et la diffusion de méthodes de phénotypage non-invasives des capacités d’adaptation des caprins. Le projet se décompose en deux axes de recherches : 1) valider l’utilisation de métabolites du lait comme biomarqueurs non-invasifs pour caractériser la résilience (capacité d’un animal à maintenir ou retrouver son niveau de performance après un challenge), et 2) étudier la variabilité génétique de ces biomarqueurs.

Le protocole expérimental utilise les lignées de chèvres sélectionnées de façon divergente pour la longévité fonctionnelle. Les individus de ces lignées sont exposés à des challenges de restriction alimentaire, et inflammatoire. Le challenge inflammatoire est réalisé par injection de lipopolysaccharides, molécule non infectieuse déclenchant une réaction inflammatoire transitoire. Des échantillons de lait sont prélevés avant, pendant et après les challenges pour analyse.

Ce projet a été financé par le Casdar.

MALEFIC

La saisonnalité marquée de la reproduction chez les caprins complique une production laitière homogène sur l’année, notamment au moment où le prix du lait de chèvre est élevé. Actuellement, l’outil de désaisonnement le plus efficace est le traitement hormonal, permettant d’induire et de synchroniser les chaleurs. Les filières cherchent à réduire ou supprimer leur dépendance à ces hormones, ceux-ci étant mal vus des consommateurs et car la réglementation l’interdira probablement à terme.

L’objectif du projet de recherche MALEFIC est le développement de techniques permettant la gestion de la reproduction sans usage d’hormones. La technique étudiée dans MALEFIC est « l’effet bouc », consistant à placer des boucs à proximité des chèvres afin de déclencher leurs chaleurs. Les 3 axes de recherche du projet sont : 1) Identifier des biomarqueurs de la réceptivité de la chèvre au mâle (métabolome et profil stéroïdien) afin de définir le moment optimal d’exposition de la chèvre au bouc et aboutir à terme à un « test de diagnostic rapide » pour prédire la réussite à « l’effet mâle » ; 2) Faciliter la mise en pratique de la méthode de reproduction par « effet bouc » par détection de chaleurs, nécessaire pour l’insémination artificielle, de façon automatisée et étude de la capacité des molécules de toison de mâles sexuellement actifs à provoquer un « effet bouc » sans bouc, et 3) Améliorer le conseil en élevage pour la gestion de la reproduction via l’évaluation, chez des éleveurs de la région, d’un nouvel outil « suivi fertilité », et via l’acquisition de références techniques différentes thématiques, comme la lien entre alimentation et reproduction.

Ce projet a été financé par INRAE et la Région Centre-Val de Loire (AAP Intérêt Régional 2016).

VALCABRI

Le projet VALCABRI a pour objectif l’amélioration de la valorisation de l’engraissement à la ferme, de l’éleveur au consommateur. Le projet comporte 4 axes de recherches : 1) Comparer les performances de différents croisements entre race laitière et races présentant de meilleurs aptitudes bouchères, comme les races Boer et Pyrénées, pour améliorer la valorisation des chevreaux non conservés pour le renouvellement du cheptel ; 2) Optimiser les itinéraires techniques d’engraissement des chevreaux ; 3) Développer l’offre en viande de chevreau à destination des consommateurs ; et 4) Etudier l’intérêt économique de la valorisation des chevreaux en ferme.

Ce projet a été financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire via l'appel à projet du compte d'affectation spéciale développement agricole et rural (CASDAR) Innovation et Partenariat 2018.

MAPaCAP

Les anthelminthiques de synthèse utilisés pour traiter les caprins pâturant ont un fort impact environnement sur la microfaune du sol et sont de moins en moins efficaces en raison du gain de résistance des parasites au traitement. Dans ce cadre, le projet MAPaCAP, inscrit dans le réseau PEI, a pour principaux objectifs : 1) étudier la résistance génétique aux parasites gastro-intestinaux chez les caprins, et 2) développer des moyens rapides et peu coûteux de diagnostic des animaux parasités, pour mieux cibler les traitements des caprins pâturant.

Ce projet a été financé par INRAE et la Région Centre-Val de Loire (AAP Intérêt Régional 2016).

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